Entre ambitions industrielles et contribution à l'OTAN, les défis de la European Sky Shield Initiative
La guerre en Ukraine et la reconnaissance de la Russie comme principale menace pour la sécurité européenne poussent les Alliés à réinvestir dans leur défense sol-air et antibalistique.
Marqué par l'Ukraine, le discours de Joe Biden sur l'état de l'Union rassemble au-delà des clivages
Cette intervention est l'occasion pour lui d'inverser la dynamique des sondages, très mauvaise à quelques mois des élections de novembre.
Bombe atomique : l'Europe est-elle réellement menacée par Poutine ?
Le dimanche 27 février, Vladimir Poutine prenait une nouvelle fois de court l'ensemble des pays du monde en évoquant, dans un discours à la télévision, l'arme ultime : la bombe nucléaire. La menace nucléaire doit-elle être prise au sérieux ?
Édition spéciale guerre en Ukraine
En plateau, Yann Barthès fait le point sur la situation en Ukraine avec trois spécialistes de la Russie : Lukas Aubin, Julien Théron et Tatiana Kastouéva-Jean.
Décision historique de l’Allemagne qui va consacrer 100 milliards d’euros à la modernisation de son armée
Paul Maurice, chercheur au Comité d'études des relations franco-allemandes (CERFA) à l'Ifri analyse le revirement radical de la doctrine militaire de l’Allemagne. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale les Allemands s’interdisaient de livrer des armes dans des zones de guerre, ils le feront finalement face à l’invasion russe. Un revirement bien accepté par l’opinion.
Ukraine : comment la guerre a poussé l’Allemagne à un revirement militaire et stratégique
Le renforcement historique du budget militaire de l’Allemagne marque un virage inédit pour la défense allemande. Poussé par l’invasion russe de l’Ukraine, le chancelier Olaf Scholz fait le choix de sortir l’Allemagne de la retenue longtemps affichée sur la scène internationale. Berlin cherche également à rompre sa forte dépendance énergétique au gaz russe.
Guerre en Ukraine : questions militaires et stratégiques.
En envahissant l'Ukraine, Vladimir Poutine dévoile une stratégie militaire misant sur la force de ses troupes et la destabilisation de ses adversaires.
Le réalignement sécuritaire de l'Europe
L’Allemagne va finalement livrer des armes à l’Ukraine, ce qui constitue une révision de sa politique en vigueur depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale qui était de ne pas livrer d’armes létales dans les zones de conflit.
La Biélorussie, le nouvel avant-poste de Moscou pour faire pression sur l'Europe
Rapprochement économique, alliance militaire, "complicité" dans l'invasion de l'Ukraine... La Biélorussie, devenu un état vassal de la Russie, multiplie les signes d'allégeance envers Moscou et pourrait même accueillir une partie de l'arsenal nucléaire russe à la faveur d'une modification de la constitution prévue dimanche.
Guerre en Ukraine : Olaf Scholz est-il le « maillon faible » de l’Europe ?
A peine intronisé, le nouveau chancelier allemand a été emporté par la crise ukrainienne. Après des débuts fastidieux, il tente de montrer que Berlin n’est pas le maillon faible de l’Europe.
Comment Poutine oblige l'Europe à revoir son architecture de défense
Paul Maurice, chercheur à l'Institut français des relations internationales, à Paris, évoque pour "Nexo" l'impact de l'invasion de l'Ukraine sur la conception de la défense du continent européen.
En Ukraine, le Kremlin a-t-il réellement les moyens militaires de ses ambitions?
"Ce devrait être du grand spectacle militaire : si l'on en croit le ministère russe de la Défense, pas moins de 1500 parachutistes devraient être largués samedi dans la région de Pskov, frontalière de l'Estonie et de la Lettonie."
Ukraine : guerre ou paix?
Tatiana Kastoueva-Jean sur Europe 1 jeudi 19 février à propos des accords de Minsk II et de la situation en Ukraine.
Ecouter l'emission de radio
A partir de 39'30''
Les accords de Minsk sur l'Ukraine sont-ils voués à l'échec ?
« Depuis l’accord conclu mercredi 11 février à Minsk, la ligne de démarcation entre l’armée ukrainienne et les séparatistes a changé avec la chute, qui était prévisible, de la ville de Debaltseve. »
Potemkin observers
Rebel commander Alexander Zakharchenko smiled only slightly on hearing that he had won this weekend's elections in Donetsk, Ukraine (pictured). The results were never in doubt: Mr Zakharchenko's nominal opponents openly supported him, and his face was the only one on campaign billboards. Nonetheless, eastern Ukraine's separatist republics went through the motions of democracy, including inviting international election observers. Those proved hard to find: while Russia has said it will respect the vote, America, the European Union, and the United Nations have all condemned it.
Depuis l'annexion de la Crimée, les Occidentaux ont perdu confiance en Poutine
Pensez-vous que le plan de règlement de crise proposé par Vladimir Poutine pose vraiment des questions de fond pour en finir avec le conflit ukrainien ou est-ce une simple manœuvre pour gagner du temps ?
- Aujourd'hui, il est difficile de répondre à cette question. Le président russe Vladimir Poutine a toujours fait dans la dichotomie. Sur un plan politique, il a parlé de paix et de règlement de conflit avec son homologue ukrainien à Bénouville (en France) en juin et à Minsk la semaine dernière.
Que cherche Vladimir Poutine avec un "statut étatique" pour l'est de l'Ukraine?
Il ne s’agit pas d’une évolution doctrinale de Moscou, mais plutôt de la volonté de traduire en gain politique l’évolution militaire sur le terrain en Ukraine, où les insurgés ont résisté à la tentative de reprise en main de Kiev et marquent des points. Depuis la chute de Ianoukovitch, la Russie souhaite en effet que les autorités ukrainiennes aillent vers une fédéralisation du pays afin que la partie orientale gagne en autonomie, voire se sépare.
Ukraine. Le coût d'une victoire
Avec la prise de Slaviansk, la crise du Donbass est-elle finie ? Depuis le 5 juillet, le drapeau ukrainien flotte à nouveau sur ce bastion séparatiste de l’est du pays. Or c’est ici, dans cette ville de 110 000 habitants, que la rébellion contre Kiev avait commencé, il y a trois mois. Tout un symbole. La veille, c’est Kramatorsk, autre fief rebelle, qui rebasculait côté pro-ukrainien. Depuis la fin du cessez-le-feu, décrétée fin juin, l’armée régulière marque des points, malgré ses hommes mal armés, sous-équipés, mal entraînés. La crise ukrainienne n’est pas pour autant terminée.
"L'Ukraine fait une ouverture envers les séparatistes"
En 14 points, le président ukrainien Petro Porochenko prévoit en premier lieu « des garanties pour la sécurité des participants aux discussions », l’amnistie pour les insurgés, la libération des otages, la création d’une zone tampon de 10 km à la frontière entre l’Ukraine et la Russie, « le désarmement » des milices, la fin de « l’occupation illégale » des bâtiments de l’administration régionale de Donetsk et Lougansk contrôlés par les rebelles, l’organisation rapide d’élections législatives locales et un programme pour la création d’emplois dans la région.
Mondial 2018 : Et maintenant le Russigate ?
La crise ukrainienne et l'annexion de la Crimée ont déjà des répercussions dans le monde du football, où des voix s'élèvent pour que la Russie soit privée du Mondial 2018 ou pour appeler, au moins, à son boycott. Sous la pression internationale, la FIFA pourrait-elle revenir sur son choix ?
Pourquoi la Crimée est-elle au centre de toutes les attentions?
D’un côté, Vladimir Poutine parle ce mardi de la Crimée comme d’une « partie intégrante de la Russie ». De l’autre, la diplomatie ukrainienne assure qu’elle ne reconnaîtra jamais ce rattachement. À qui donner raison?
- C’est toute la problématique actuelle sur la Crimée. Pour les Russes, il y a un côté irrationnel, extrêmement affectif lié à la Crimée.
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