Golfe arabo-persique
Suivi de l’évolution des monarchies arabes du Golfe qui s’imposent comme pôle de puissance au Moyen-Orient et projettent leurs intérêts au-delà, comme en Afrique, tandis que l’Iran joue le rôle de perturbateur.
Guerre Israël - Hamas: pour les pays arabes, l'endiguement de la question palestinienne ne peut plus durer
Ils sont prêts à sortir du statu quo. La World Policy Conference, qui vient de se tenir à Abu Dhabi, a fait entendre un langage nouveau de la part de certains acteurs du monde arabe. L'émotion causée par le massacre du 7 octobre, les prises d'otages et la crainte pour les Gazaouis qui subissent les représailles d'Israël contre le Hamas font bouger les lignes.
Alliés des Occidentaux, proches du Hamas: à quoi joue la Qatar à Gaza?
Hôte du bureau politique du Hamas, principal financier de Gaza, le Qatar joue un rôle fondamental d’intermédiaire entre le groupe terroriste et l’Occident. Allié fiable ou dangereux opportuniste ?
”La seule façon de trouver une solution pacifique à Gaza, c’est de garder les canaux de communication ouverts” insistait mercredi à Doha le cheikh Mohammed al-Thani. Le Premier ministre du Qatar sait précisément de quoi il parle et prêche au passage pour la chapelle de l’Émirat, car le principal canal de communication dans ce conflit, c’est lui.
Guerre Israël-Hamas : « L’influence d’Israël reste extrêmement faible en Afrique »
La guerre entre le Hamas et Israël a suscité des réactions contrastées en Afrique. Alors que le gouvernement israélien s’efforce depuis plusieurs années de raffermir ses liens avec le continent, une poignée de pays seulement lui a ouvertement manifesté son soutien.
Paris souhaite entretenir une relation très spéciale avec l’Arabie saoudite
Nouvelle visite à Paris pour une dizaine de jours du sulfureux prince héritier d’Arabie saoudite. Mohammed ben Salman (MBS) a commencé son séjour par un déjeuner de travail avec le président Emmanuel Macron hier, vendredi, au palais de l’Elysée.
Fallait-il recevoir Mohammed Ben Salmane ?
Le prince héritier d'Arabie Saoudite était en visite officielle en France le 15 juin 2023. Mohammed Ben Salmane a été reçu pour déjeuner à l'Élysée par Emmanuel Macron.
Nucléaire : l’Iran entre coopération et défi
Ces derniers mois, l'Iran a augmenté son stock d'uranium enrichi sur son territoire. Théoriquement, selon un accord signé en 2015 entre l'Iran et les membres du Conseil de sécurité des Nations Unis, le taux d'enrichissement de l'uranium iranien ne devrait pas dépasser 3,6 %. Or l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) révèle qu'il est aujourd'hui enrichi à prêt de 84 %, à un rien des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique. Depuis mai 2018 et la sortie des Etats-Unis des accords de 2015 décidée par Donald Trump, les négociations avec Téhéran patinent et les Iraniens sont de plus en plus exigeants sur les contreparties à une limitation de leur activité nucléaire.
Moyen-Orient : les nouvelles influences
Au Moyen-Orient, la guerre de 2003 représente un tournant. L'État irakien, failli, peine à se reconstruire. L'interventionnisme américain se tempère. D'autres puissances montent : la Russie et la Chine notamment. Les acteurs régionaux, enfin, multiplient les partenariats à géométrie variable.
Nucléaire : "C'est très important que l'Iran ne devienne pas une nouvelle Corée du Nord"
Pour Héloïse Fayet, de l'Institut français des relations internationales, si l'Iran pouvait fabriquer suffisamment de matière fissile en douze jours, le processus pour acquérir une bombe nucléaire prendrait encore un ou deux ans.
Iran : Bientôt capable de fabriquer une arme nucléaire ?
Jusqu'où l'Iran va-t-il poursuivre son programme nucléaire ? La République islamique a franchi un stade jamais atteint selon l'AIEA. Le gendarme du nucléaire a détecté des particules d'uranium enrichi à 83,7 %, c'est-à-dire juste en-dessous du seuil de 90 % nécessaire à la fabrication de l'arme atomique.
Nucléaire iranien : 5 minutes pour comprendre pourquoi l’Iran veut "tester la ligne rouge occidentale"
Jusqu’où ira l’Iran dans la poursuite de son programme nucléaire ? La question se pose une nouvelle fois alors que l’Agence internationale du nucléaire (AIEA) a détecté sur son sol des particules d’uranium enrichi à 83,7 %, soit juste en deçà des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique. Sous pression, Téhéran a évoqué des « fluctuations involontaires », continuant de nier toute volonté de produire une telle arme. Cette position sera-t-elle tenable sur le long terme ? Le Parisien fait le point.
Les ambitions de la République islamique d’Iran dans le Pacifique
Au mois de janvier 2023, la démonstration de force de la marine de guerre iranienne à proximité de la zone économique exclusive (ZEE) australienne s’inscrit dans un contexte de tensions bilatérales croissantes entre Téhéran et Canberra.
L’Arabie saoudite face à la compétition sino-américaine. La tentation du pivot de Mohammed bin Salman
La visite du président chinois Xi Jinping à Riyad le 9 décembre 2022 a fait l’objet d’une couverture médiatique sans précédent. Ce second voyage depuis le début de la pandémie du Covid-19 a été l’occasion pour le leader chinois de se présenter comme un « partenaire naturel » de l’Arabie Saoudite et de ses voisins du Golfe. Pleine d’emphase, la rencontre a aussi et surtout contrasté avec la visite quelques mois plus tôt à Riyad du président américain Joe Biden.
Les dynamiques du nucléaire militaire au Moyen-Orient au regard de la crise iranienne
Le 5 novembre 2022, Joe Biden est en visite en Californie lorsqu'il est interpellé par une passante, qui lui demande d'annoncer que le JCPOA, accord signé en 2015 et dont son prédécesseur s'était retiré en 2018, est "mort".
Les ambitions iraniennes en Afrique. Une présence idéologique, sécuritaire et économique
La présence iranienne en Afrique est une question à la fois idéologique, économique et sécuritaire.
Les Émirats arabes unis et la compétition sino-américaine. Vers une politique de non-alignement ?
En un peu de moins de cinq ans, les Émirats arabes unis (EAU) ont accéléré leur rapprochement avec la Chine de Xi Jinping, au point de devenir le premier pays du Golfe à se retrouver au cœur de la rivalité entre Pékin et Washington. Bien que bénéficiant d’une large présence militaire américaine, les EAU ont fait de leur partenariat avec le régime chinois un nouvel axe de priorité qui va au-delà des échanges énergétiques et commerciaux.
Yémen : la Corne de l’Afrique en première ligne des prédations du Golfe
Depuis mars 2015, le Yémen est le théâtre d’affrontements entre le gouvernement yéménite, appuyé par une coalition régionale, et les Houthis. Générateur d’instabilité, le conflit yéménite a ranimé la connexion entre la péninsule arabique (Golfe) et la Corne de l’Afrique (Corne).
Géopolitique du dessalement d'eau de mer
Le dessalement d’eau s’impose progressivement comme la solution de premier plan pour faire face au stress hydrique croissant, c’est-à-dire au déséquilibre entre la demande en eau et la quantité disponible. Les Nations unies estiment qu’en 2025, les deux tiers de la population mondiale seront concernés par ces défis.
Le Qatar face à la rivalité sino-américaine : les dilemmes d'une monarchie du Golfe
Comme l’ensemble de ses voisins de la péninsule arabique, le Qatar se trouve de plus en plus confronté à une délicate équation : si l’avenir de son économie est tourné vers l’Est, et plus spécifiquement vers la Chine, la sécurité et la stabilité du pays restent fondées sur sa dépendance stratégique envers les États-Unis.
Les Émirats arabes unis en Afrique : les ambitions parfois contrariées d’un nouvel acteur régional
Les liens que les Émirats arabes unis (EAU) entretiennent avec les pays africains sont anciens, cependant la naissance d’une véritable politique africaine émirienne remonte seulement à une quinzaine d’années.
Washington-Téhéran : Les pourparlers de Vienne sur le JCPoA peuvent-ils aboutir ?
À la suite de la dénonciation de l’accord sur le nucléaire iranien (JCPoA) de 2015 par l’administration Trump en mai 2018, l’Iran a progressivement remis en place des capacités d’enrichissement de l’uranium et multiplie les provocations en mer d’Oman.
Fallait-il recevoir Mohammed Ben Salmane ?
Le prince héritier d'Arabie Saoudite était en visite officielle en France le 15 juin 2023. Mohammed Ben Salmane a été reçu pour déjeuner à l'Élysée par Emmanuel Macron.
Nucléaire : l’Iran entre coopération et défi
Ces derniers mois, l'Iran a augmenté son stock d'uranium enrichi sur son territoire. Théoriquement, selon un accord signé en 2015 entre l'Iran et les membres du Conseil de sécurité des Nations Unis, le taux d'enrichissement de l'uranium iranien ne devrait pas dépasser 3,6 %. Or l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) révèle qu'il est aujourd'hui enrichi à prêt de 84 %, à un rien des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique. Depuis mai 2018 et la sortie des Etats-Unis des accords de 2015 décidée par Donald Trump, les négociations avec Téhéran patinent et les Iraniens sont de plus en plus exigeants sur les contreparties à une limitation de leur activité nucléaire.
Moyen-Orient : les nouvelles influences
Au Moyen-Orient, la guerre de 2003 représente un tournant. L'État irakien, failli, peine à se reconstruire. L'interventionnisme américain se tempère. D'autres puissances montent : la Russie et la Chine notamment. Les acteurs régionaux, enfin, multiplient les partenariats à géométrie variable.
Nucléaire : "C'est très important que l'Iran ne devienne pas une nouvelle Corée du Nord"
Pour Héloïse Fayet, de l'Institut français des relations internationales, si l'Iran pouvait fabriquer suffisamment de matière fissile en douze jours, le processus pour acquérir une bombe nucléaire prendrait encore un ou deux ans.
Nucléaire iranien : 5 minutes pour comprendre pourquoi l’Iran veut "tester la ligne rouge occidentale"
Jusqu’où ira l’Iran dans la poursuite de son programme nucléaire ? La question se pose une nouvelle fois alors que l’Agence internationale du nucléaire (AIEA) a détecté sur son sol des particules d’uranium enrichi à 83,7 %, soit juste en deçà des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique. Sous pression, Téhéran a évoqué des « fluctuations involontaires », continuant de nier toute volonté de produire une telle arme. Cette position sera-t-elle tenable sur le long terme ? Le Parisien fait le point.
Iran : Bientôt capable de fabriquer une arme nucléaire ?
Jusqu'où l'Iran va-t-il poursuivre son programme nucléaire ? La République islamique a franchi un stade jamais atteint selon l'AIEA. Le gendarme du nucléaire a détecté des particules d'uranium enrichi à 83,7 %, c'est-à-dire juste en-dessous du seuil de 90 % nécessaire à la fabrication de l'arme atomique.
La Russie, hégémon indétrônable de l’Asie centrale ?
En 1991, l’effondrement de l’Union soviétique donne naissance en Asie centrale à cinq États indépendants : le Kirghizstan (31 août), l’Ouzbékistan (1er septembre), le Tadjikistan (9 septembre), le Turkménistan (27 octobre), et le Kazakhstan (16 décembre). Certains tentent de s’émanciper de la Russie, qui demeure la puissance incontournable dans la région. Sur quoi repose cette suprématie russe ? Est-elle concurrencée ?
L’Iran au seuil de ses ambitions nucléaires
Téhéran a de nouveau progressé dans son programme nucléaire : la République islamique enrichit désormais de l’uranium à 60% dans un deuxième site, celui de Fordo, qui a la particularité d’être profondément enfoui sous terre. Cette accélération survient alors qu’il n’y a plus de négociations pour un nouvel accord nucléaire. Et alors que l’isolement de l’Iran s’accroît en raison de la répression du mouvement de contestation qui dure depuis le mois de septembre.
Femme, vie, liberté : révolution à l’iranienne
480 morts et 16 800 arrestations en deux mois. Tandis que le slogan "Femmes, Vie, Liberté" résonne dans l'hémicycle à quelques jours de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, Téhéran passe un nouveau cap vers l’arme nucléaire annonçant produire de l’uranium enrichi à 60 %.
Nucléaire iranien : Avec un uranium enrichi à 60 %, l'accord pourrait « être mort »
Le gendarme du nucléaire sermonne, l’Iran riposte. Ces derniers jours, la tension est montée d’un cran entre l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et Téhéran. Face aux critiques sur « son manque de coopération », cette dernière a annoncé avoir commencé, ce mardi, la production d’uranium à 60 % et qu’elle allait limiter les visites des inspecteurs de l’agence onusienne sur son territoire. La décision del a République islamique inquiète la communauté internationale, qui n’a pas manqué de réagir. Mais alors qu’il fait face aux révoltes internes dues aux manifestations liées à la mort de Mahsa Amini, l’Iran semble déterminé à avancer sur le nucléaire. 20 Minutes fait le point avec Héloïse Fayet, chercheuse spécialiste des doctrines de prolifération nucléaire.
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