Énergie - Climat
Face à l’urgence climatique et aux confrontations géopolitiques, comment concilier sécurité d’approvisionnement, compétitivité, accessibilité, décarbonation et acceptabilité ? Quelles politiques pour y répondre ?
Sujets liés
Nouvelles géopolitiques de l'énergie - Politique étrangère, vol. 89, n° 4, hiver 2024
Après le drame de Valence et alors que se termine la COP29, le dérèglement climatique oblige à examiner de très près le rythme et les impasses de la transition énergétique. Les États pétroliers du Golfe ont-ils à la fois la volonté et les moyens de transformer leurs économies gazière et pétrolière ? Les États membres de l’Union européenne ont-ils progressé depuis leur réponse en ordre dispersé aux diktats gaziers de Moscou ? Les stratégies européenne et américaine pourront-elles, un jour, converger ? Quelle place, demain et à plus long terme, pour le nucléaire et les énergies renouvelables ?
L'avenir de la politique énergétique et climatique de la France
Pour que la France atteigne ses objectifs climatiques et garantisse une sécurité d’approvisionnement énergétique, Fatih Birol, directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), formule cinq recommandations :
Guerre en Ukraine : en France, quelle alternative au gaz russe ?
Face à la flambée des coûts de l'énergie provoquée par le conflit en Ukraine, quelle alternative existe-t-il au gaz russe en France ?
La guerre en Ukraine risque-t-elle de freiner la lutte contre le dérèglement climatique ?
Officiellement, la transition énergétique reste la priorité. Mais pour se défaire des combustibles russes et répondre à l’envolée des prix de l’énergie, les grandes économies cherchent déjà à relancer la production de charbon, de pétrole et de gaz.
Guerre en Ukraine : Airbus, Safran..., pourquoi l'aéronautique européenne ne peut pas lâcher le titane russe
Depuis le début de la guerre en Ukraine, l'approvisionnement en titane apparaît comme l'élément stratégique à sécuriser pour les avionneurs du monde entier face à la mainmise de la Russie sur une grande partie de la production. Moins dépendant, Boeing a annoncé la fin des importations, ce que ne peuvent pas faire jusqu'à présent Airbus ou Safran au vu du peu d'alternatives très limitées. Et la poursuite de la guerre pourrait quoiqu'il arrive fragiliser la filière, voire remettre en cause les projets d'augmentation de la production d'avions. Décryptage.
Comment l’Afrique de l’Ouest peut se débarrasser des délestages
Si la Côte d’Ivoire et le Sénégal ont largement réduit les coupures de courant, la question demeure un fléau ailleurs dans la région. Et il ne suffit pas d’augmenter les capacités de production pour résoudre le problème.
Achat du gaz russe en roubles : "C'est du jamais-vu dans le commerce international"
L'annonce a surpris tout le monde mercredi: Vladimir Poutine exige désormais que ses exportations de gaz soient payées en roubles, et non plus en dollars ou en euros. Aucun pays client n'a encore accepté. Pour Olivier Appert, conseiller du Centre Énergie & Climat de l'Institut français des relations internationales (Ifri), cette demande inédite pourrait faire peser sur les clients la baisse du rouble.
Poutine sème le trouble, en imposant le paiement en roubles du gaz russe
Cette étrange demande, qui laisse les analystes dubitatifs et soulève des questions juridiques, a fait bondir le prix de la matière première.
Peut-on bloquer les prix des carburants, comme le proposent plusieurs candidats à la présidentielle ?
Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, ou encore Eric Zemmour, proposent de geler les prix à la pompe pour freiner l’inflation observée depuis plusieurs mois.
Peut-on se passer du gaz russe ?
La sanction économiquement la plus lourde pour Vladimir Poutine consisterait à cesser d’acheter des hydrocarbures russes. Mais les Européens peuvent-ils faire sans, et comment ?
Les Nigérians face à l'effondrement de leur réseau électrique
Depuis le début de la semaine, le Nigeria fait face à un effondrement quasi complet de son réseau électrique national. Une situation catastrophique dans un contexte marqué par l'explosion des prix du carburant qui sert à alimenter les générateurs, désormais seule source d'énergie. Car le Nigeria a beau être le premier producteur de brut en Afrique, le pays importe la quasi-totalité de son carburant raffiné. Les prix de l'essence – massivement subventionnée – restent stables, mais le prix du diesel, lui, s'est envolé.
Cybersécurité des infrastructures énergétiques : regards croisés Europe/États-Unis
L’accélération de la numérisation des infrastructures énergétiques apporte de nombreux bénéfices économiques, notamment en termes de rationalisation de la consommation d’énergie avec des gains d’efficacité. Néanmoins, cela a aussi pour conséquence d’augmenter les risques de cyberattaques, où des logiciels malveillants tirent avantage de la digitalisation croissante des équipements.
Le gaz dans la transition énergétique européenne : enjeux et opportunités
Après des années difficiles pour l’industrie gazière européenne, le gaz revient sur le devant de la scène. Grâce à ses atouts environnementaux, sa flexibilité, sa performance et la diversité de ses usages, le gaz a en effet un rôle majeur à jouer dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), l’amélioration de la qualité de l’air et l’intégration des énergies renouvelables (ENR) dans le mix électrique. Ce rôle évoluera dans le temps et il convient de distinguer la période 2015-2030 et la période 2030-2050.
Politique américaine de l'énergie et de l'environnement. D'Obama à Trump, continuité et ruptures
La marque de fabrique de l’administration du président Trump est la rupture systématique avec celle de son prédécesseur, dans le domaine de la politique étrangère comme en politique intérieure. C’est vrai tout particulièrement pour l’énergie et l’environnement.
La transition énergétique face au défi des métaux critiques
Si les flux, les gisements et les cours des énergies fossiles alimentent une part importante de l’analyse géopolitique, la réflexion est moins développée concernant les énergies renouvelables. Pourtant, les perspectives de développement de ces énergies (elles ont représenté près des deux-tiers des capacités de production électrique ajoutées en 2016), invite à considérer de nouvelles vulnérabilités, liées à la disponibilité des métaux critiques, notamment des terres rares, nécessaires aux éoliennes, aux panneaux photovoltaïques et aux dispositifs de stockage d’énergie.
Union de l'Énergie : le paquet "Énergie propre" à mi-parcours
Le 30 novembre 2016, la Commission européenne déposait un ensemble considérable de propositions, le paquet « Énergie propre », visant à restructurer profondément le secteur de l’énergie en Europe, et tout particulièrement le secteur de l’électricité. Les dispositions préconisées sont regroupées en huit sous-ensembles, visant d’une part à faire progresser l’efficacité énergétique et la place des énergies renouvelables, d’autre part à étendre l’emprise du marché et à faciliter les échanges transfrontaliers pour l’électricité.
La France peut-elle assumer le leadership climatique aux côtés de la Chine ?
Le changement climatique progresse encore beaucoup trop vite
Le gisement transfrontalier de Tortue. Le symbole d’une relation compliquée entre la Mauritanie et le Sénégal
Depuis les « événements » d’avril-mai 1989, au cours desquels un conflit a éclaté entre éleveurs mauritaniens et agriculteurs sénégalais, conduisant à la mort de plusieurs dizaines de Sénégalais en Mauritanie et le rapatriement de dizaines de milliers de ressortissants sénégalais et mauritaniens dans leur pays respectif[1], la relation entre Nouakchott et Dakar est toujours teintée de méfiance.
L'équation énergétique polonaise
La Pologne se trouve dans une situation énergétique unique en Europe : 80 % de son électricité est produite au charbon et contrairement à ses voisins, elle n'a pas de centrales nucléaires. Pendant longtemps, seul l'accès au gaz russe lui permettait de couvrir une partie de sa demande significative de gaz, par le biais d'un contrat de long terme entre Gazprom et PGNiG, la société nationale polonaise.
Les stratégies des compagnies pétrolières nationales africaines
Cette étude de comparaison des sociétés d’État pétrolières de l’Algérie, du Nigeria et de l’Angola permet de comprendre l’histoire politique de ces pays. Elle révèle les difficultés des sociétés pétrolières nationales africaines notamment dans un contexte de prix bas et de baisse des revenus et pointe les défis liés à la gouvernance de ces entreprises. Le réel périmètre d’action de ces pays s’évalue en fonction de nombreux paramètres économiques et politiques.
Le climat, victime des luttes informationnelles
Le consensus scientifique est ferme autour du constat du réchauffement climatique d’origine humaine, et de ses conséquences. Le déni climato-sceptique demeure cependant, encouragé en particulier aux États-Unis par les lobbies et la récente élection du président Trump. Ce déni trouve désormais abris sur les blogs, forums et réseaux sociaux.
Gaz russe : est-ce vraiment utile de baisser le chauffage pour aider l'Ukraine ?
DECRYPTAGE // La formule peut paraître réductrice mais si l'on considère que le gaz et le pétrole constituent les principaux revenus de la Russie, prononcer un embargo contre ces produits énergétiques pourrait contribuer à stopper la guerre et Vladimir Poutine. Pour cela, il faut être capable de réduire notre consommation… OK, mais dans quels domaines ?
Les cours du pétrole retrouvent des sommets inquiétants
En dépit de la guerre en Ukraine, qui pousse les tarifs de l’énergie à la hausse, les 23 pays de l’OPEP+ ont refusé, mercredi 2 mars, d’augmenter significativement leur production d’or noir, notamment en raison de l’opposition russe.
Jennifer Morgan, de Greenpeace à l'exécutif allemand
L’annonce a surpris tant les activistes que la classe politique. La directrice exécutive de Greenpeace International, une des ONG environnementales les plus puissantes, intègre ce mardi le gouvernement allemand, agité par la guerre en Ukraine. Le 8 février, sa tête surmontée de bouclettes blondes est apparue au pupitre pour une conférence de presse au côté d’Annalena Baerbock, la ministre des Affaires étrangères.
« L’Europe est très vulnérable : elle a besoin du gaz russe »
Pour Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre Energie & Climat de l’Institut français des Relations internationales (Ifri), les prix très élevés du pétrole et du gaz donnent à Vladimir Poutine un avantage stratégique certain dans ce conflit face une Europe que sa dépendance énergétique rend vulnérable.
VRAI/FAUX. Pétrole : jusqu’où ira la hausse des prix ?
Le baril de Brent de mer du Nord a dépassé les 100 dollars, ce qui n’était pas arrivé depuis 2014. Soit une hausse de 8 %. Le conflit en Ukraine accélère « le choc pétrolier rampant », constaté depuis un an.
La guerre en Ukraine ravive la crise gazière dans l’Union européenne
Jusque-là, la Russie a livré près de 40 % du gaz consommé par les Vingt-Sept. Loin devant les autres fournisseurs, la Norvège, l’Algérie ou les Etats-Unis. Le scénario d’une suppression totale des livraisons russes paraît peu plausible.
Les prix du pétrole et du gaz s'envolent
Le cours baril de pétrole a franchi la barre des 100 dollars, tandis que le prix du gaz se rapproche de son record historique, franchi en décembre dernier.
Conflit Ukraine-Russie : Le prix de l’énergie va-t-il flamber en cas d'invasion ?
Dans la nuit de ce mardi, le conflit entre la Russie et l'Ukraine a franchi une nouvelle étape avec la reconnaissance par Vladimir Poutine de l’indépendance des républiques russophones du Donbass et l’entrée de troupes russes sur ces territoires.
Qui sera assis derrière ce bureau à partir d'avril ?
Le président français Emmanuel Macron est le favori des prochaines élections. Il se présente comme un gestionnaire de crise européen et un dirigeant économique à succès. Ses concurrentes les plus redoutables sont toutes issues de la droite ou de l'ultra-droite.
Le piège du gaz
Pour sortir du piège russe, quels sont les fournisseurs sur lesquels les Européens pourraient s’appuyer davantage ?
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.